La
suite du Trou du Vent
Objet
de l'expédition de 1960, l'exploration de ce grand gouffre nécessita l'installation,
pour une dizaine de jours, d'un camp de 10 spéléologues dans la grande
salle.
La désobstruction
du pertuis fut le sésame de la jonction avec le gouffre Pierre.
Mais
cela n'alla pourtant pas sans mal.
Une crue subite surprit l'équipe de pointe (Gicquel, Lafont, Pouliquin
et Carrère) en haut d'un puits de 60 m (puits de la Crue) et les
obligea, le pertuis étant noyé, à 14 heures d'attente sur une étroite
margelle. En fait, ce n'est qu'au bout de 30 heures que les spéléologues
purent rejoindre leur point de départ.
Les jours
qui suivirent virent la découverte des puits parallèles (puits Cognac)
et l'arrivée dans le gouffre Pierre. Ces deux trous réunis ne formaient
qu'un seul grand gouffre de 657 mètres de profondeur.
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