La descente des Puits
Arrosés ne requiert que peu de commentaires (voir croquis
d'exploration). Une série de puits à suivre entrecoupé par deux fois
de courts méandres (P6, P9, P20, P6, P18,P20, P53) amène dans la rivière
de Pène-Blanque.
Au bas du P53 emprunter la galerie en diaclase vers l'aval menant rapidement
à la rivière. Après quelques mètres seulement de parcours aval, on distingue
sur la paroi droite à mi-hauteur d'un palier, une corde en place délimitant
le premier ressaut de 6 mètres du réseau Pschitt.
La galerie supérieure à suivre mène rapidement en haut
du second ressaut de 4 mètres précédant de peu un troisième ressaut de
7 mètres (cordes en place). Ce dernier permet de prendre pied dans une
salle fossile à l'extrémité de laquelle un puits de 10 mètres sera remonté
pour poursuivre l'exploration. Une cinquantaine de mètres dans une galerie
confortable à l'extrémité en fuseau et à l'issue de laquelle un ressaut
de 4 mètres à l'escalade facile donne accès à un puits d'effondrement
de 13 mètres. Le ressaut de 13 mètres en vis à vis permet de reprendre
le parcours de la galerie précédente.
Après quelques dizaines de mètres, on progresse par une série de mains-courantes
(puits en contrebas). Celles-ci aboutissent à l'extrémité d'une diaclase
où un puits de 8 mètres environ équipé sur des concrétions mène à une
galerie passagèrement boueuse. Quelques ressauts et mains-courantes préfigurent
le départ du P35, succession de vires inclinées se terminant par un jet
d'une vingtaine de mètres muni d'une déviation en son milieu.
Après
40 mètres vers l'aval, on bute sur un obstacle constitué d'un gour profond,
qu'une judicieuse main-courante permet de contourner par la droite. Quelques
dizaines de mètres plus loin, un P15 et R7 doivent être franchis. L'équipement
en place, constitué d'une corde de descente et d'une corde de tyrolienne
évite les embruns à l'explorateur. A la base du R7, deux ressauts munis
d'agrès (R3 et R4) offrent la suite du parcours. Quelques mètres de galerie
et l'on débouche rapidement dans la salle Cro gneu gneu.
Il convient de continuer
au plus évident dans l'axe de la galerie précédente. Un ressaut glissant
de 2,5 mètres avec passage en V et l'on reprend pied en galerie. Bifurquer
à gauche après la seconde coulée boueuse. On accède dans une salle d'effondrement
au fond de laquelle une escalade de 7 mètres permet d'emprunter une petite
galerie basse en conduite forcée sur une cinquantaine de mètres. Peu après
on retrouve de plus gros volumes au débouché d'un carrefour. Cette zone
au sol constitué de dépôts sableux semble propice à un bivouac.
Emprunter la branche de gauche qui après trente mètres semble buter sur
une trémie. Il convient de s'insinuer entre les blocs en gardant soin
de conserver la même direction générale. Un peu plus loin, la galerie
se redessine progressivement pour aboutir en haut d'un petit éboulis.
En bas, la branche gauche de la galerie mène rapidement au sommet d'un
P6 au bas duquel un ressaut de quelques mètres facilement négociable arrive
en haut du P40 (P24 + C15) qui donne accès à l'amont
du siphon JYG.